lundi 6 février 2012

Rendez vous avec les mots 5

Hello !

Nous revoilà donc pour le cinquième rendez vous, autour d'un lieu, ou un monde imaginaire.

Je dois vous avouer que je ne suis pas une grande fan des descriptions, et que c'est une des choses qui me pose le plus de difficulté. J'ai l'impression souvent de me répéter et de toujours montrer la même chose.

Enfin bref. Voici  le lien du texte de Valentyne, que vous pouvez aller lire ici. Et celui d'Aymeline.
Pour le lundi 20, il s'agira de faire une petite biographie, d'un personnage inventé. Sa jeunesse, ses faits (hauts ou non), ses amours, ses malheurs, sa mort... Tout ce que l'on peut mettre dans une petite biographie :)

Et je vous laisse avec mon texte, court, parce que je n'étais pas en verve du tout ! Bon début de semaine, et à mercredi :)





S’arrêtant en haut de la colline, le cavalier prit un instant pour jouir du paysage. Il se trouvait devant le plus joli point de vue de toute la région, et malgré tous ses soucis, le spectacle qui s’offrait à ses yeux réjouissait son cœur.
Au loin, on apercevait les fières tours de la ville blanche, célèbre dans tout le monde de Glace pour ses soldats, que l’on disait prêts à mourir pour leur roi. Dentelées, ouvragées par l’érosion, les falaises de la mort encadraient la cité, remparts indestructibles, servant à la fois de bouclier et de pièges, si jamais la ville était assiégée. Il était arrivé parfois que quelques blocs se détachent et ravagent une maison ou deux, mais les habitants de ce drôle d’endroit étaient trop fiers pour s’en aller. Ils restaient, envers et contre tout, et cela depuis des siècles. Le proverbe « Têtu comme un habitant de la ville blanche » était là pour témoigner de cette constance.
Un peu plus proche de la colline, serpentait une partie de la rivière Carpe, dont les eaux vertes scintillaient comme la parure d’une jolie femme, ornant le cou de la vallée, que l’on surnommait parfois la femme verte. Autrefois, c’était la glace qui recouvrait ces étendues d’herbe, mais depuis des millénaires, le climat s’était radouci, et le monde de Glace portait très mal son nom.
Il n’y avait guère que les mers, bien plus loin, dans son pays d’origine, qui pouvaient prétendre à la fraîcheur originelle des lieux. Tout cela lui manquait plus que d’ordinaire. Le vent salé dont les bourrasques soulevaient des volutes de sable, formant sur la plage le plus beau des spectacles que la terre ait jamais produit. Souvent, sa sœur et lui venaient se poster au bord de la jetée, pour observer les rouleaux qui venaient se briser sur les côtes. Combien de temps avaient-ils passé tous les deux à cet endroit ? Mais ce n’était plus d’actualité désormais.
Il était un cavalier de l’obscurité, et elle était mariée à un marchand de tissus. Leurs mondes étaient plus éloignés que jamais.
Il tourna bride, et s’éloigna dans la brume de la forêt.

3 commentaires:

  1. J ai beaucoup aimé ce point de vue, du haut de la colline : on s y voit tout de suite . Jolie image que celle de la rivière femme. Et un amour impossible:-)

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  2. J'aime beaucoup, tu as une très belle façon de dépeindre les paysages. ça donne envie d'en savoir davantage :)

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  3. Je trouve que tu excelles dans les "descriptions" comme tu dis ! On est tout de suite dans l'ambiance et ce monde de glace sans glace, on le touche du doigt. Chapeau bas... (je vais essayer pour la bio, cela me semble plus dans mes cordes et ça peut être amusant...^^)

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