mercredi 8 février 2012

Le feuilleton du mercredi 20


Voilà la suite des aventures de mes deux loustics.

La tempête après le calme ;)

J'espère que vous ne trouverez pas le rebondissement trop artificiel.
N'hésitez pas à me le dire quand même !

Bonne lecture :)



Elizabeth. 29 janvier,

Bon, ça c’est fait. Notre histoire aura duré moins d’un mois. Une période pendant laquelle je n’ai strictement eu rien à écrire tant je me suis sentie heureuse, comblée, apaisée.
Et puis… Il y a eu cette dispute. Orageuse. Je n’aurais jamais cru que Louis ait un caractère si ardent, enfin, du moins, hors du lit. Oui mais voilà, j’ai cru que je pouvais donner mon avis sur ses rapports avec son père, ce qui était peut-être un peu… Prématuré ? Déplacé ? Je n’en sais rien.
Je revois la scène comme si c’était un film. C’était dimanche. Nous étions en train de regarder une série à la télé, emmitouflés sous une couverture, quand son portable a vibré. J’ai vu que s’affichait « Géniteur » (le terme dit tout), et j’ai eu le malheur de lui dire, un truc du genre «  tu devrais renouer avec tu sais, maintenant que tu es adulte, tu dois comprendre que cela a pu être dur pour lui … » Tout un tas de sottises qui ressemblaient à de la psychologie de comptoir, mais que je pensais, sincèrement. Il a mis la série sur pause, et m’a lancé un regard si noir que j’ai eu des frissons. Il aurait simplement pu s’énerver un peu, me dire que cela ne me regardait pas, mais non, il m’a parlé de ma mère en des termes très durs, et en me disant qu’au final, vu le piètre état de ma famille, je n’avais strictement aucune leçon à lui faire.
Ça m’a fait mal. J’ai bredouillé, puis pleuré, et enfin j’ai hurlé qu’il était un sadique pour prendre les points faibles des gens et les retourner contre eux. On a fini par  ne même plus s’écouter, et juste crier des phrases sans intérêt.
Depuis. C’est le silence. Aujourd’hui il m’a glissé le loyer sous la porte. Hier, je l’ai vu sortir en compagnie d’une très jolie brune, très fine, à la pointe de la mode. Ils se tenaient par le bras et riaient.
Je crois qu’il est temps de tourner la page.
J’ai mal. Atrocement. C’est stupide, pour si peu de temps. Mais je m’étais livrée entière, corps et âme. Je me sentais en confiance.
Tant pis. Je remets ma carapace, et je repars au combat. La vie parfois, me semble être une bataille infinie pour survivre, envers et contre tout.
Mais il y a ces moments d’éternité, comme l’étreinte, hier, de mes meilleures amies. Tant qu’elles seront là, la vie vaudra la peine d’être vécue.

4 commentaires:

  1. Effectivement, c'était une connerie de parler de leurs familles respectives...tout le monde n' a pas la chance d'être orphelin.
    Bon ils vont bien de réconcilier non??

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    1. C'est toujours un sujet délicat la famille de l'autre. Et quand il s'agit de personnages aussi torturés, forcément, ça pète.
      La réconciliation? Pas pour tout de suite en tout cas ;)

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  2. Hello Eiluned !
    Je t'invite à répondre à un Tag chez moi...
    Bon dimanche

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  3. Qui dit dispute, dit peut-être une réconciliation, il me tarde d'en savoir plus :)

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