mercredi 16 novembre 2011

Le feuilleton du mercredi 11


On continue, toujours et encore.
Le temps passe, mais les choses ne changent pas vraiment pour nos deux zozios. Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire d'eux? Je me prends d'affection pour Louis en ce moment, plus que pour Elizabeth. Il est peut être plus raisonnable, plus mature. Elle est un brin fantasque quand même... 
Je ne sais toujours pas où l'histoire va mener, et je l'écris par petites bribes, petites touches, comme on peint. On verra...
Cela vous plait-il toujours?


Place à notre ami Louis, quand même.



25 septembre, Louis
Je reviens du Louvre où je suis allé avec Elizabeth. J’ai un peu du mal à réaliser que je me suis laissé embarquer là-dedans. Non pas que je n’aime pas les musées, bien au contraire. J’adore ça. Etudiant, j’y passais des journées entières, et encore aujourd’hui, c’est un des meilleurs moyens de me remonter le moral que d’aller contempler quelques tableaux.
Non le problème n’est pas dans le fait de faire une sortie culturelle. Mais avec elle ? Je ne sais pas pourquoi je suis si réticent. Enfin si. Cette fille a la maturité amoureuse d’une adolescente.  Il n’y a qu’à voir la difficulté qu’elle a eu, (merci radio ragots Margot) à plaquer son ancien mec, alors qu’elle ne l’aimait pas, et qu’ils n’avaient franchement rien en commun.
Je me rassure en me disant que non, physiquement, ce n’est pas ma tasse de thé. Pas assez moderne. J’aime les filles en jean, avec de hauts talons, des vestes cintrées, et aux coiffures dénuées de sophistication. Elle est tout le contraire. Toujours en jupe ou en robe, ou à la rigueur en short si on peut appeler un short quelque chose qu’on met avec des collants… Elle a constamment une fleur dans les cheveux, ou une barrette fantaisie, un papillon, une glace, des perles, et ne reste jamais simple. Je crois ne l’avoir jamais vue sans tresses, chignons, boucles, et autres coiffures d’une autre époque. Le pire, ce sont ces chaussures. Des ballerines de gamines aux bottines victoriennes en passant par les doc martens, on peut dire qu’elle est éclectique au possible.
Aujourd’hui, c’était peut-être le summum. Elle avait emprunté la coiffure des pin ups, portait une robe à pois avec des collants  bleu électriques, et était chaussée de bottes de pluie à pois, elles aussi. Diantre. L’avantage, c’est que ça me donne des idées pour un futur personnage.  Néanmoins, je dois avouer qu’au Louvre, quand elle s’est retournée vers moi, les joues rosies d’avoir monté les escaliers en courant, et ses grands yeux brillants d’une excitation toute enfantine, elle m’a semblé bien plus éclatante que toutes les autres femmes croisées le jour même. Et je ne cesse de me demander comment fait-elle ? Si ce n’était ces courts instants de tristesse qui ombrent ses yeux, on pourrait croire qu’elle est pleinement heureuse. Est-ce une comédie qu’elle se joue ?
Ne vais-je pas jouer les Icares à continuer sur ce terrain-là avec elle ? Pour l’instant, je me sens juste des instincts d’ami protecteur. Ce qui, si cela reste comme ça, n’est absolument pas dérangeant. Mais ensuite ?

6 commentaires:

  1. Dommage qu'il n'y est pas la photo de la tenue d'Elisabeth. Louis la trouve belle, c'est certain et comme la beauté effraye toujours les hommes sensibles, il va puiser dans les félures de la miss, qu'il trouve dans ses yeux. Cuit et recuit le pauvre...

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  2. Mind the gap : Oui le pauvre ! Je crois que je ne lui ai jamais laissé le choix...
    Pour la tenue d'Elizabeth, j'aurais pu à la rigueur la dessiner, mais je ne connais personne s'habillant comme ça :)

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  3. Contente de retrouver ces deux-là :) Louis est attachant dans sa manière de ne pas vouloir succomber au charme d'Elizabeth et celle-ci est recèle plein de mystères qui préfigurent de bonnes surprises !

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  4. j'aimerais bien voir sa tenue "en vrai" ! Sûr que les images qui naissent de tes mots sont...particulières...mais l'amour ne s'attache pas à ce genre de détails, plutôt au rose des joues (comme tu le dis) et aux étoiles qui scintillent dans le regard : leur échange sans paroles est plus éloquent qu'un discours ! A toi de les faire évoluer en...toute "innocence" ! :)

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  5. Aymeline : Oui je l'aime bien Louis. Je l'aurais bien comme ami, s'il n'était pas un personnage de papier ^^ (ou plutôt de traitement de texte !)

    Asphodèle : Et encore, j'ai fait soft pour la description de la tenue, j'étais partie sur pire ! J'aime les personnes un peu excentriques, je les trouves colorées et elles rompent la grisaille de la vie.
    Pour l'évolution ça prendra du temps, je ne sais pas aller vite pour ces choses là.

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  6. Sur le papier, un peu de couleurs, c'est mieux ! Certaines jeunes filles/femmes aiment se démarquer et ça leur va bien, je trouve.
    La jeunesse permet beaucoup de choses, d'ailleurs.
    Il est terrible MTG... trouver la faille ! Rien ne lui échappe !
    Mais il faut les laisser tomber amoureux, ces deux-là (L & E :)), il en prend le chemin...
    C'est bon parfois de se brûler les ailes avec le feu aux joues de sa Belle...

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